Ce que je sais de toi.
Ce que tu donnes à voir.
Ce que je sais de toi c’est ce que tu donnes à voir. Dans un camaïeu de couleurs toujours sous-exposé. Trop de mots en forme de poire. Une pulpe matte un peu égratignée dans une boite noire qui s’ouvre trop peu souvent. Ce que je ne sais pas de toi, c’est ce qu’elle dit de toi, c’est ce que tu dis d’elle et qui ne me plait pas. Des mots qui se répètent sans cesse dans une écoute hermétique. Ce que je vois de toi c’est ce que tu sais maintenant sur moi. C’est la technique du placement. Priorité ouverture t’ai-je demandé là-haut entre deux tombes, sous les hauteurs des yeux sacrés. Trois fois j’ai prié dans le silence. La source ininterrompue qui nous survivra. Je pourrais me marier avec toi ai-je dit.
Ce que je sais de moi.
C’est comment tu me vois.